Une chaise vide, une rupture, une maladie, des difficultés financières : tout le monde n’attend pas les fêtes de fin d’année avec le même enthousiasme. Comment traverser cette période ? Avec ces conseils, Noël et Nouvel An seront peut-être un peu moins douloureux pour toi aussi…
« Le réveillon de Noël est toujours très chaleureux. Je le passe en compagnie de toute ma famille. Mais le réveillon de la Saint-Sylvestre se fête entre amis, et c’est exactement ce que font mes enfants. L’année dernière, j’ai proposé de m’occuper de mes petits-enfants ce soir-là et je savoure chaque instant en leur présence. Ensemble, nous mettons les bouchées doubles pour un soir de fête sans pareil. Et en attendant, mes enfants peuvent faire la fête sans se soucier de rien… »
« Pendant la période des fêtes, la montagne de cadeaux, les énormes quantités de nourriture, le gigantesque sapin de Noël et les nouveaux vêtements pour tout le monde semblent être la chose la plus normale au monde. J’en ai longtemps bavé. Je commençais même à détester les fêtes. Jusqu’au jour où j’ai honnêtement avoué ne pas pouvoir me permettre de tels excès. Depuis, nous faisons les choses différemment. Chacun rapporte un plat. Les enfants reçoivent toujours des cadeaux, mais les adultes ne s’offrent plus que des attentions faites maison. Et sincèrement ? Ces présents-là ont tellement plus de valeur. »
« Les années précédentes, je réservais un shortski entre Noël et Nouvel An. Maintenant que mon père n’est plus là, je veux passer la période des fêtes différemment. Cette année, je vais skier avec ma famille proche pendant dix jours. Les fêtes ne nous disent rien en ce moment et en montagne, nous pouvons quand même profiter de l’ambiance cosy et chaleureuse sans trop nous mettre la pression. »
« Les sept dernières années, je vivais avec mon partenaire. Depuis notre rupture, je dois m’habituer à mon nouveau statut. Vivre seule n’est pas un problème, mais les fêtes sont encore trop dures. Récemment, j’ai donc pris un ticket pour l’Australie. Dès fin décembre, je vais faire le tour de l’île et le plein de soleil avec une amie. »
« Mon fils adorait les fêtes de fin d’année, ce qui ne facilite pas les choses. Décorer le sapin, cuire des biscuits de Noël, décompter jusqu’au jour du déballage des cadeaux… Comme il était toujours très enthousiaste à l’approche de la fête de famille, je veux maintenir cette tradition. En plus petit comité, ça oui. En plus, je m’isole un moment lorsque j’en ai le besoin, mais personne ne trouve ça étrange. »
« Pour moi, les fêtes sont toujours très ambiguës. Mon avenir est incertain, et ce genre de festivités me rappelle qu’elles pourraient bien être les dernières. Dépendamment de mon traitement, je suis plus au moins capable d’en profiter pleinement. Mais en même temps, je ne veux vraiment pas manquer ce chouette chaos. Depuis, j’ai appris que je devais surveiller mes limites. Mieux vaut profiter à fond pendant une heure et rentrer le cœur léger que de rester quatre heures et rentrer comme une épave. »
« Nous fêtions le réveillon du Nouvel An ensemble et de manière très flamboyante. Année après année. Pour l’instant, je n’en suis plus capable. Certaines nuits, ça me fait du bien de danser de longues heures, mais le réveillon est un peu faux pour moi. Je préfère retrouver mes amies chez elles. Nous cuisinons ensemble, nous remémorons de beaux souvenirs et visionnons des photos et vidéos. L’année dernière, nous avons chacune écrit un beau souvenir sur un bout de papier avant de le mettre dans une boîte que nous ouvrons encore régulièrement. Grâce à des rituels comme ça, les journées sont plus supportables. »